BAYINDO-BOLAMUKA

BAYINDO-BOLAMUKA

LE 17 JANVIER 2009, COMEMORONS TOUS MBUTA LUMUMBA LE HEROS, LA VOIX QUI A FAIT TREMBLER LES IMPERIALISTES; BANSO TOKANISA MBUTA LUMUMBA

VERSION FRANCAISE

Né le 2 Juillet 1925 à Onalua dans la province du Kasai, miltant et responsable du parti MNC, premier et premier ministre de la première République Démocratique du Congo du 30 Juin 1960 à 1961. Père de l'indépendence et militant contre la colonisation, l'impérialisme, le pillage et l'exploitation illicite des richises du pays.

Assassiné sauvagement par les impérialistes, par les ennemies de la paix en Afrique en date du 17 Janvier 1961. Sa disparition était trop atroce de telle sorte que après l'avoir tué par plusieurs coup de fusil, ils vont l'enterrer, et deterrer son corps par après pour le couper en plusieurs morceaux puis le jeter dans un tonneau d'acide afin qu'il n y aie pas des traces.

VOICI SON DISCOURS RICHE ET FORT DU 30 JUIN 1960; MALOBA YA MBUTA LUMUMBA.

Le discours de Lumumba n'était pas prévu. Donc la presse internationale est là, tout d'un coup il se lève et il va à la tribune :
« A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cours, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l'histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté .
Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd'hui dans l'entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d'égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c'est par la lutte qu'elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang . C'est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu'au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l'humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force .
Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.
Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d'élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu'à un noir on disait « Tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « Vous » honorable était réservé aux seuls blancs ?

Nous avons connu nos terres spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort, nous avons connu que la loi n'était jamais la même, selon qu'il s'agissait d'un blanc ou d'un noir, accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou, croyances religieuses : exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort même. Nous avons connu qu'il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs : qu'un noir n'était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits européens, qu'un noir voyageait à même la coque des péniches au pied du blanc dans sa cabine de luxe.
Qui oubliera, enfin, les fusillades où périrent tant de nos frères, ou les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient pas se soumettre à un régime d'une justice d'oppression et d'exploitation ?


Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert, mais tout cela aussi, nous, que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cour de l'oppression colonialiste, nous vous le disons, tout cela est désormais fini.
La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants (.) ».

"LE PEUPLE CONGOLAIS DOIT MAINTENANT ECRIRE SON HISTOIRE SANS CRAINTE".

VERSION ANGLAISE

Born on 2 July 1925 to Onalua in the province of Kasai, Milt and responsible party MNC, and first prime minister of the first Democratic Republic of Congo from June 30 1960 to 1961.
Father of Independence and militant against colonialism, imperialism, looting and the illicit exploitation of richises the country.

Brutally murdered by the imperialists, the enemy of peace in Africa dated 17 January 1961. His death was too horrible, so that after several killed by gunshot, they will bury it, and his body deterrer thereafter to cut into several pieces and then throw in a barrel of acid so that t be there traces.

HERE ARE THE RICH AND STRONG SPEECH OF 30 JUNE 1960

Lumumba's speech was not expected. So the international press is here, all of a sudden he got up and went to the podium:
"To all of you, my friends who have fought tirelessly with us, I ask you to make the 30 June 1960 shows a date that you keep ineffaçablement etched in your class, a date that you teach with pride meaning to your children so that they in turn are known to their son and their son grandchildren the glorious history of our struggle for freedom.
For this independence of the Congo, if it was declared today in the agreement with Belgium, a friendly country with which we deal as equals, no Congolese worthy of the name will never forget that it is through fight it was conquered, a struggle every day, an ardent and idealistic fight, a struggle in which we have spared neither our forces or our hardships, nor our suffering, our blood. It was a struggle with tears, fire and blood, we are proud to deep within ourselves, because it was a noble and just struggle, a struggle necessary to end the humiliating slavery , which was imposed by force.
What was our lot in 80 years of colonial rule, our wounds are too fresh and too painful still for us to drive our memory.
We had the strenuous work required in exchange for wages that do not allow us to eat our hungry or clothe us or give us decent housing, or to raise our children and loved ones. We have known the ironies, insults, blows that we had to suffer morning, noon and night, because we were Negroes. Who will forget that black people said "You", certainly not as a friend, but because "you" Hon was reserved for whites?

We have seen our lands seized in the name of allegedly legal texts, which were only recognize the right of the strongest we have seen that the law was never the same, as was a white or a black accommodative for some, cruel and inhumane to others. We have known the pain of atrocious relegated to political opinions or religious beliefs: exiled in their own homeland, their fate was really worse than death itself. We have known that there were in the cities of beautiful houses for the whites and crumbling huts for black: a black was not allowed in cinemas, or in restaurants or stores in Europe said, a black traveling to the hull of the barge at the foot of white in his cabin luxury.
Forget that, finally, where shootings killed so many of our brothers, or the cells were brutally thrown where those who did not want to submit to a system of justice of oppression and exploitation?


All this, my brothers, we have suffered deeply, but also that we, that the vote of your elected representatives authorized to lead our beloved country, we who have suffered in our bodies and in our court of colonial oppression we say all this is now finished.
The Republic of Congo has been proclaimed and our beloved country is now in the hands of his own children (.) ".

"The Congolese people must now write HIS HISTORY WITHOUT FEAR ".



09/01/2009
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